La marque
Marque créateur parisienne ouverte sur le monde, J’AVOUE propose des modèles originaux de qualité supérieure, aux coupes modernes et soignées, taillés dans le tissu wax.
En fonction des modèles, le wax est utilisé exclusivement, ou bien est associé à d’autres tissus.
Pourquoi le wax ? Pour ses imprimés, ses couleurs, sa chaleur et ses possibilités artistiques infinies et inspirantes.
100% made in France, tout le travail de production, du stylisme à la confection, est réalisé dans des petits ateliers Parisiens.
Les modèles sont ainsi créés de manière artisanale en utilisant toutes les facettes du savoir faire français.
Nos créations sont le fruit d’un travail passionné de recherche de l’association des plus belles coupes aux plus beaux tissus, afin de vous proposer des pièces exclusives et de qualité.
J’AVOUE produit en petites séries et vous propose deux à quatre collections par an, ainsi que des collections capsules, vendues via notre site internet.
Les modèles sont également accessibles via des boutiques éphémères.
La créatrice
Après avoir créé de manière confidentielle pendant plusieurs années, Marie-Ghyslaine M’BANZA, passionnée par la couture et la création manuelle, a décidé de laisser sa créativité s’exprimer en lançant sa marque en 2017.
Baignant dans l’univers du tissu wax depuis sa plus tendre enfance, utiliser ce tissu pour ses créations était pour elle une évidence.
Vous découvrirez à travers J’AVOUE son univers authentique, dynamique, gai et coloré, fortement influencé par sa double culture Franco-Congolaise.
Elle souhaite faire de J’AVOUE une marque éthique, profondément ancrée dans son époque, axée sur l’humain, la beauté et le bien être.
Des trottoirs de Brazzaville en passant par les rues parisiennes, Marie-Ghyslaine M’BANZA tire son inspiration de son environnement cosmopolite.
Fourmillant d’idées, elle enrichira la gamme de J’AVOUE au fur et à mesure des collections, de vêtements pour enfants, de linge de maison et d’objets de décoration.
Le wax
Histoire du wax
Empreint d’histoire et de traditions, le tissu wax, est un coton imprimé des deux côtés, grâce à un système de cire (wax en anglais) qui lui a donné son nom.
Fortement associé à l’Afrique, ses origines seraient pourtant indonésiennes.
A la fin du 19e siècle, les colons anglais et hollandais découvrent la méthode d’impression des batiks javanais à l’aide de la cire. Ils s’en inspirent pour imprimer des motifs très colorés sur des étoffes de coton qui séduisent rapidement les Européens.
Les soldats ghanéens qui combattent pour la force coloniale hollandaise sont également conquis par ces nouveaux imprimés d’excellente qualité. Une fois leur mission achevée, ils font voyager le wax jusqu’en Afrique, où il connait très vite un grand succès.
Les Hollandais se lancent alors dans une production massive, suivis par les Anglais. Ces deux pays sont aujourd’hui les deux fabricants principaux de wax. On ne recense malheureusement que 3 fabricants de wax sur le sol africain.
A la croisée des cultures et des peuples, la fabrication du wax provient donc du mélange de techniques d’origines indonésiennes, hollandaises et ouest-africaines.
Il est aujourd’hui fortement inséré dans la culture africaine, au point d’être considéré comme un tissu africain.
Mode de fabrication du wax
La fabrication du wax reprend la technique du batik traditionnel, mais de façon mécanique : une réserve de cire est appliquée dans les interstices de 2 rouleaux de cuivre "sculptés" selon les motifs à appliquer.
L’étoffe, ainsi protégée par des motifs de cire est trempée dans une teinture à l’indigo, puis exposée à l’air. Les couleurs secondaires sont ensuite appliquées à la main ou imprimées directement avec des planches.
Cette technique d’impression permet à l’étoffe de baigner dans la teinture, le wax est aussi éclatant au recto qu’au verso, sans envers, ne déteint pas et ses couleurs ont une tenue exceptionnelle.
Les différents designs de wax ont souvent un sens qui leur est attaché. Certains ont été inspirés par des histoires très personnelles, d’autres ont été inspirés par la rue, et d’autres encore par une occasion spéciale.
Si les coupons de tissu sortent des usines flanqués de simples numéros de série, il n’en est pas de même à leur arrivée. En Afrique ils vont prendre des noms de personnalités ("le sac de Michelle Obama"… ), de situations quotidiennes ("L’œil de ma rivale ", "mari capable"… ), ou plus improbable le nom d’un médicament à la mode ("Paracétamol"…).
Le tissu wax de nos jours
La lutte est difficile dans la concurrence entre le tissu wax hollandais et le tissu wax anglais. Et entre temps, s’ajoute la concurrence du tissu wax chinois dont le prix défie toute concurrence.
La fragilité politique et économique des pays africains ne leur permet pas d’avoir une stabilité de production comme celle des grandes marques européennes. Il est envisageable d’assister à la disparition du wax africain si les pays africains n’agissent pas. La réalité est d’ailleurs que la plupart des usines encore installées en Afrique sont en partie possédées par des hollandais, anglais, indiens ou chinois…
Le tissu wax et la mode
Le tissu wax est donc un symbole de l’Afrique.
Utilisé à son arrivée comme un pagne, il a évolué pour s’intégrer à la mode africaine, et il s’intègre aujourd’hui à la mode occidentale.
Zéro déchets
"Apprenez à ne détruire ni l’air ni l’eau ni la terre
Sans quoi s’efface le rire que nous promet leur mystère"
Jean-Claude Renard
J’AVOUE a un objectif zéro déchets.
Des matières recyclables, ainsi que toutes les chutes de tissu et de papier induits par la production seront réutilisées dans la fabrication d’accessoires et d’articles de décoration.